jeudi 29 décembre 2011

Quel est l'intérêt des cheminées et des poêles ?


Souvent envisagés comme chauffage d'appoint, en complément d'un chauffage électrique, par exemple, les poêles deviennent parfois le chauffage principal dès que la première facture d'électricité se présente.


Prix 
Construction d'une cheminée : de 5 000 € à 15 000 €
Achat et mise en place d'un insert ou d'un poêle sur un conduit de cheminée existant: de 1 000 € à 5 000 € en fonction de l'appareil choisi et de l'état du conduit. Suivez le label Flamme verte.

Aides 

Crédit d'impôt de 50 % pour les inserts et les poêles
Le rendement représente la quantité de chaleur émise par le système de production de chaleur par unité de combustible brûlé.
Ainsi, plus le rendement est élevé, moins vous consommerez de bois.


Appareil de conception ancienne

Appareil de conception moderne
Autonomie

Cheminée à foyer ouvert

Moins de 10 %

Moins de 10 %

Quelques heures

Insert foyer fermé

De 30 % à 50 %

De 70 % à 85 %

10 heures et plus

Poêle acier/fonte

De 40 % à 50 %

De 70 % à 85 %

De 5 à 10 heures

Poêle de masse

De 40 % à 50 %

De 70 % à 85 %

De 10 à 20 heures



En pratique
Quand une cheminée est utilisée comme un appareil de chauffage, il est très avantageux d'installer un insert, qui vous permettra pour la même chaleur de consommer sept à huit fois moins de bois. Un insert est en fait un poêle encastré dans la maçonnerie d'une cheminée. Également appelé cheminée à foyer fermé avec une vitre entre la flamme et vous.
Le défaut de ce type de chauffage correspond aux nombreuses manipulations nécessaires pour approvisionner le foyer, et à l'entretien nécessaire pour assurer la sécurité de l'installation (le ramonage en particulier).
L'autonomie correspond au temps nécessaire entre deux recharges. En pratique ce temps dépend de l'inertie de l'ensemble, c'est-à-dire sa capacité à stocker l'énergie et à la restituer plus où moins lentement.
L'inertie est apportée par les briques réfractaires, carreaux de faïence ou les roches volcaniques qui entourent le foyer. Ainsi un poêle ou une cheminée massive sera capable de rayonner de la chaleur encore longtemps après que la bûche ne soit consumée.
En termes de confort, l'avantage est indéniable, mais il se traduit par un aspect massif et un poids conséquent.
Attention
Un feu ouvert de cheminée doit toujours être surveillé alors qu'avec un poêle ou un insert, vous pouvez dormir tranquille si la porte est hermétiquement fermée.
Équipez-vous d'un détecteur de fumée et de monoxyde de carbone.

Revendre votre courant éléctrique

Revente de courant
Au lieu de passer par un stockage sur batteries, vous pouvez aussi ( lioisir de revendre votre production à un opérateur. Au niveau Mimique, il vous faudra impérativement un onduleur pur sinus pour la liaison au réseau. Pour ce qui est de l'administratif, il vous faudra signer un contrat de revente avec l'entreprise de votre choix et vous acquitter d'un abonnement spécial. Sachez encore que vous devez déclarer aux impôts ce que vous rapporte votre installation. Autrement dit, votre production est soumise à l'impôt sur le revenu. C'est une option, mais attention tout de même. Le délai d'amortissement est très long. Il faut au moins compter une bonne douzaine d'années avant que cela ne devienne plus ou moins rentable.  Même en passant par des aides. Les contrats de rachat, y compris les plus avantageux avec intégration en toiture, ne portent que sur une durée de 15 ans maximum. Qui sait ce qui va se passer après au niveau de l'évolution des tarifs ?

Il faut ajouter à cela un élément de taille qui n'est que très rarement pris en compte : celui de la durée de vie de l'onduleur et du régulateur. Si vos panneaux peuvent aisément passer le cap des vingt ans de service sans encombre, il n'en est pas de même pour la partie électronique qui est très coûteuse à remplacer dans ce cas de figure. Le risque de défaillance technique est donc aussi à bien prendre en considération, car il peut faire monter le coût global de l'opération de façon importante.

C'est pourquoi il est bien plus sûr d'opter pour l'autoconsommation. Au moins vous savez ce que vous gagnez en ne le payant pas et vous conservez la complète maîtrise de votre installation. Tout ce qui est pris sur le solaire est en moins à payer en factures. De plus, vous pouvez faire évoluer votre équipement à votre rythme. Sauf investissement très lourd, ne vous attendez pas à être 100% autonome uniquement grâce au photovoltaïque. Couvrir une bonne partie de ses besoins avec, c'est déjà très bien.

Le principe du rachat est plutôt à réserver aux professionnels qui investissent dans des centrales solaires. C'est de plus en plus le cas chez les agriculteurs. Vous voici informé... Après, chacun voit midi à sa porte. En tout cas, ne rêvez surtout pas que vous aller vous enrichir avec votre toiture. Si jamais vous recherchez une solution complète, le choix le plus judicieux est de passer par un couplage petit éolien et panneaux photovoltaïques. En règle générale, quand il fait beau il y a moins de vent et vice versa. Comme ça vous êtes sûr d'être toujours approvisionné convenablement.

Et au final, vous pouvez toujours recourir à une connexion réseau de secours. Quoi qu'il en soit, faîtes bien vos comptes avant de vous lancer et choisissez l'option la plus rentable. Chaque cas étant différent, il n'y a pas de formule miracle. Il faut estimer au plus juste en intégrant bien tous les tenants et aboutissants.


La bonne astuce
Si vous utilisez plusieurs panneaux, vous pouvez utiliser un régulateur par panneau et mettre des diodes anti-retour sur le circuit. C'est un peu plus cher, mais vous êtes sûr de ne jamais être privé d'électricité si un élément de la chaîne devient défaillant.

Généralités sur le photovoltaïque


Comme son nom le laisse deviner, l'effet photovoltaïque consiste à transformer la lumière en électricité. Ce principe fut découvert en 1839 par le physicien français Alexandre Becquerel. Plus scientifiquement parlant, ce phénomène apparaît lorsqu'un matériau semi-conducteur absorbe des photons, émis par la lumière, qui lui permettent de produire une tension électrique.

Un peu d'histoire...

L'effet photoélectrique fût quant à lui découvert en 1887 par le physicien allemand Heinrich Rudolf Hertz. Mais c'est Albert Einstein qui a réussi le premier à l'expliquer intégralement. Ce travail d'intense réflexion le mena jusqu'à l'obtention du prix Nobel de physique en 1921. Comme quoi, une bonne compréhension de ce principe élémentaire peut vous conduire très loin.

Comment fonctionne un panneau ?

Un panneau solaire est composé de plusieurs cellules photovol- taïques reliées entre elles en série ou en parallèle. Plus la puissance des cellules est grande et plus leur nombre est élevé, plus les panneaux produisent.
Une cellule classique est composée d'un semi-conducteur de type P et d'un autre de type N qui produiront du courant à leur jonction sous l'effet des photons. Les panneaux sont aussi appelés « photopiles » du fait qu'ils produisent toujours du courant continu.


Bien choisir ses panneaux

Le chapitre suivant est entièrement consacré aux différents types. En attendant, voyons déjà tout ce qu'il faut savoir pour bien choisir ses panneaux de manière générale.

Les indications de puissance

La puissance des panneaux est indiquée en Wc. Rien à voir avec les water-closets, il s'agit de watts-crête. Cette unité de mesure correspond à la production maximale avec un ensoleillement standard de 1000 W/m2 par une température de 25 °C. Ce qui équivaut en fait à des conditions normalisées de test. En ce qui concerne la puissance globale d'une installation, on parlera plutôt en KWc, c'est-à-dire en kilowatts-crête. Dans la description donnée par le fabricant, vous tomberez peut-être sur le sigle STC. Il signifie Standard Test Conditions. Cela veut dire que le module répond aux conditions de test communes à tous les constructeurs. En plus de l'ensoleillement standard et de la température de 25 °C cette norme tient compte de l'épaisseur de l'atmosphère qui est par exemple de 1 au niveau de l'équateur et de 1,5 en Europe. Cette donnée s'exprime en AM (Air Mass). Donc, pour être sûr et certain que la puissance donnée est fidèle à votre lieu d'utilisation, vérifiez bien que l'AM soit de 1,5 si vous habitez en Europe. Quoi qu'il en soit, la différence ne sera pas énorme, mais en matière de production électrique c'est toujours bien d'avoir les chiffres les plus exacts possibles.

Le rendement

On entend par le terme rendement le pourcentage d'énergie qu'est capable de restituer le panneau par rapport à celle qu'il a reçu du soleil. Par exemple : en admettant qu'une cellule soit exposée à 10 watts d'énergie solaire et qu'elle en produise 1 watt en retour, son rendement sera de 10%. Cela signifie qu'un panneau qui possède un meilleur rendement qu'un autre, produira plus à surface égale. C'est donc un point à surveiller avec attention, même si la quête absolue du plus gros rendement n'est pas toujours un choix judicieux au niveau du prix au mètre carré. Actuellement, les rendements disponibles sur le marché pour le grand public oscillent entre une fourchette de 5 à 22 %. Mais attention, dans ce domaine les choses bougent très vite. En l'espace de 20 ans, le rendement a déjà été multiplié par plus de 4. Et c'est loin d'être fini, car dans les laboratoires de recherche, on commence à flirter avec les 40 %. Des découvertes majeures, faites en grande partie grâce aux nanotechnologies, promettent une très nette élévation des rendements et une baisse significative des tarifs d'ici quelques années. En attendant, vous avez déjà de quoi être comblé avec l'offre actuelle.

La durée de vie

Selon les constructeurs et la technologie employée, la durée de vie d'un panneau solaire est comprise entre 20 et 30 ans. On peut donc en conclure sans se tromper qu'il s'agit d'un placement sur du très long terme. Mais il faut quand même savoir qu'au fil du temps les performances des panneaux se dégradent un peu. C'est pourquoi il existe toujours une indication sur la description commerciale pour s'y retrouver. Elle peut être mentionnée sous la formulation « garantie de puissance » ou bien « tolérance de puissance ». Elle indique la perte en pourcentage par rapport à la puissance nominale sur une période de 10 ou 20 ans. C'est donc là aussi un point important à regarder de très près.

Les normes

Il existe deux normes internationales qui s'intitulent respectivement IEC 61215 pour les panneaux cristallins et IEC 61646 pour les panneaux à couche mince. Elles garantissent que le module solaire fonctionnera sans souci pendant au moins 20 ans dans des conditions normales d'utilisation. Elles concernent aussi bien l'ensemble des cellules composant le panneau que son châssis et son câblage. Certains pays, tel que la Belgique, exigent cette norme pour accorder des aides. À ce stade, il est utile de préciser qu'elle n'est pas attribuée aux constructeurs mais indépendamment à chaque matériel.
Ainsi, il n'est pas impossible qu'un constructeur n'ait pas fait ^passer ce test à une partie de sa gamme pour une raison X ou Y. Cela arrive souvent pour les panneaux de petite taille, ce qui ne veut pas dire pour autant qu'ils sont de mauvaise qualité. Mais il est vrai que si vous ne vous sentez pas assez technicien en la matière pour jauger par vous-même, mieux vaut vous diriger exclusivement vers des produits labellisés. À savoir aussi : si jamais vous cherchez des modèles d'occasion, il n'est pas impossible que vous tombiez sur la norme internationale « Ispra » qui correspond à l'ancienne spécification.

Questions récurrentes

Faut-il régulièrement nettoyer la vitre des panneaux ? 
Les vitres des modules sont la plupart du temps soigneusement étudiées pour que la saleté ne s'y fixe pas. A priori, sauf pollution exceptionnelle, la pluie se chargera elle-même du nettoyage. 
Que se passe-t-il s'il n'y a pas de soleil ? 
S'il fait nuit c'est très simple : votre installation ne produira rien du tout. Si le ciel est nuageux, elle produira plus ou moins en fonction de la lumière que le ciel laisse passer. Plus vous percevez la lumière comme forte, plus il y a de production. 
Est-ce que la grêle peut détruire les panneaux ? Les panneaux solaires sont conçus pour résister à de fortes chutes de grêle. Pour répondre à la norme IEC, leur revêtement en verre spécial est soumis à un test qui consiste à projeter dessus des boules de glace d'un diamètre compris entre 7 et 12 cm jusqu'à une vitesse au moment de l'impact de 140 kilomètres/heure. Autant dire que votre installation ne craindra rien de ce côté là, sauf conditions vraiment exceptionnelles qui ont autant de probabilité de se présenter qu'un ticket de loto gagnant. 
Les panneaux sont-ils sensibles à la foudre ? Une installation photovoltaïque n'augmente pas le risque que la foudre s'abatte sur un bâtiment. Ce qui ne veut pas dire pour autant qu'elle ne risque rien. Si la foudre tombe à proximité, les dispositifs de protection intégrés avant ou dans l'onduleur joueront leur rôle protecteur. Par contre, ce qui est extrêmement rare, si elle touche directement les panneaux, ils seront irrémédiablement détruits. 
Faut-il prévoir une maintenance ? Étant donné qu'il n'y a aucune pièce en mouvement qui pourrait provoquer une usure mécanique, il n'y a pas vraiment de maintenance à prévoir. Tout au plus vérifier une fois par an le rendement global de l'installation pour détecter un dysfonctionnement éventuel de l'électronique ou une malfaçon des panneaux. 
Que signifie « anti-reflet » ? Il s'agit d'une pellicule qui est appliquée sur la surface des cellules dans le but d'éviter les pertes par réflexion. Cela permet de capter 30 % de lumière en plus et limite l'effet miroir des panneaux. 
Est-ce que je peux faire assurer mon installation ? Normalement, votre installation est couverte pour des risques de base tels que la foudre par votre assurance habitation. Cependant, une assurance spécifique ou une bonne multi-risques habitation couvrira en plus d'autres risques tels que le vol ou la perte de rendement prématurée.

La législation

 En ce qui concerne la loi vous n'êtes pas soumis à une demande d'autorisation préalable de permis de construire avant d'installer des panneaux solaires. Une simple déclaration de travaux est obligatoire. Mais attention tout de même ! Certains modules peuvent très fortement réfléchir la lumière du soleil. En admettant qu'ils soient installés sur votre toiture et qu'ils fassent de l'œil à votre voisin pendant qu'il est dans son salon, il serait en droit de porter plainte pour nuisance visuelle. Si jamais vous faites construire, le plus simple est de directement intégrer les panneaux dans votre permis. En règle générale, il n'y a donc rien de bien méchant au niveau administratif. Le seul cas particulier qui risque de poser problème, c'est lorsqu'il s'agit d'une implantation sur un site historique. À ce moment là, il vaut mieux bien vous renseigner avant. Si les cas de refus sont rares, il est fort probable que l'on ne vous laisse pas d'autre choix que de cacher vos panneaux au maximum. Pour être sûr que ça passe, le mieux est de faire en sorte que votre installation ne soit pas exposée à la vue du public. Idéalement, le plus simple serait que les panneaux soient installés non pas sur le bâtiment mais au sol le plus loin possible.

Tordre le cou aux inepties

Par simple bêtise ou par cupidité, de nombreuses personnes s'amusent à colporter des stupidités sans aucun fondement sur la fabrication des panneaux solaires. Leur seul et unique cheval de bataille est d'affirmer à qui veut l'entendre que l'énergie dépensée pour la fabrication des panneaux solaires est trop importante, voire supérieure, par rapport à celle qu'ils restituent en retour. Or, il est un fait avéré que les panneaux actuels remboursent l'apport énergétique qui a permis de les fabriquer dans une fourchette comprise entre 6 mois et 4 ans d'utilisation grand maximum selon leur technologie. De plus, il est grand temps de porter l'estocade.
Jusqu'à preuve du contraire, rien ni personne n'a jusqu'à présent obligé les constructeurs de modules à utiliser exclusivement de l'énergie fossile ou nucléaire pour alimenter leurs usines. Il serait tout à fait envisageable, à l'instar de ce qui se fait déjà dans certaines sociétés allemandes, d'alimenter intégralement, ou ne serait-ce que partiellement, les chaînes de production avec des énergies propres et renouvelables telles que l'éolien ou l'hydroélectrique. Et tant que l'on y est, pourquoi pas du solaire pour produire du solaire ? La question est posée et mérite que l'on s'y attarde quand on sait ce qu'il est possible de faire avec de bonnes paraboles couplées à des turbines à vapeur. Si l'on retient cette option du renouvelable pour la fabrication, une fois en fonctionnement le panneau ne fera que rembourser de l'énergie gratuite, propre et inépuisable. Ce qui revient à dire, qu'hormis l'extraction des matières premières nécessaires qui peuvent très bien être issues à 100 % du recyclage et du transport qui peut se faire lui aussi dans des conditions écologiques, l'élaboration de notre panneau aura un impact complètement neutre sur l'environnement. Ce à quoi il ne faut pas oublier d'ajouter que durant plus de 20 ans de service il évitera le recours à des méthodes de production électrique polluantes ou dangereuses - voire les deux. Sans oublier bien sûr, qu'à l'issue de ses bons et loyaux services il pourra tout à fait être recyclé pour créer d'autres panneaux.
Voilà pourquoi il y a de quoi bondir quand on entend raconter que les panneaux solaires ne seraient que de futiles gadgets pour se donner bonne conscience. Il s'agit en réalité d'une véritable solution d'avenir qu'il ne faut pas hésiter à mettre en place le plus possible dès à présent. Prôner le contraire c'est faire le lit d'autres méthodes de production qui, bien que très rentables pour quelques-uns, s'avèrent être plus que dangereuses sur le court et long terme pour tout le monde. Voilà qui est dit.

En résumé

 Pour être sûr de bien choisir vos panneaux, fiez-vous sans hésiter aux normes internationales et européennes et choisissez un bon compromis rendement/prix. En vous y prenant ainsi, vous réaliserez un bon investissement qui vous rendra au grand minimum de fiers services durant une bonne vingtaine d'années.

Eclairage : je gagne jusqu'à 75 %


Il faut savoir que la meilleure lumière pour notre santé est la lumière du jour. Elle doit être privilégiée dès la conception d'une maison.
Je connais mes besoins 
Un bon éclairage ne se résume pas au nombre de watts installés. Nous n'avons pas besoin de la même quantité de lumière pour toutes nos activités.
Il est donc important de pouvoir moduler la puissance lumineuse en fonction de ses besoins, soit avec des variateurs de lumière, soit en allumant un nombre plus ou moins important de lampes.
Pour des besoins localisés d'éclairage, pour lire par exemple, installez des lampes spécifiques.
Enfin, oublier d'éteindre la lumière génère un gaspillage d'énergie. Les commandes par détecteurs de présence sont donc très utiles.
 
Lampes fluocompactes à basse consommation : j'économise 75 % ! 
Voilà le produit et le symbole le plus éclatant, le plus simple et le plus efficace pour obtenir des économies d'énergie : remplacer une ampoule à fil par une ampoule fluocompacte. Elle coûte un peu plus cher (4,50 € dont 0,30 € d'éco-reprise) mais dure 4 à 8 fois plus longtemps pour une ampoule de 15 W équivalant à 75 W à fil. Avec de telles qualités et en émettant de 60 à 80 lumens/Watt, elles constituent la meilleure solution disponible sur le marché qui va se généraliser dans le monde. Leur durée de vie est radicalement plus importante, de 6 000 à 8 000 heures. Soit 75 % d'économie !

Info verte
Dès 2009, l'Europe prépare la suppression des ampoules à incandescence (à fil) au profit de celles à basse consommation. Une lumineuse révolution !Comme les piles, le recyclage des lampes fluocompactes exige qu'elles soient rapportées au revendeur, en attendant que des systèmes de collecte soient mis en place. Une lampe fluocompacte usagée peut constituer un déchet dangereux. Recylum est l'organisme agréé pour recycler toutes les lampes usagées, www.recylum.com


LED : l'avenir radieux des lampes à diodes ! 
Les LED (lampes à diodes électroluminescentes) produisent de l'électricité par électroluminescence d'un semi-conducteur. Premier grand atout, leur durée de vie, de 50000 a 100000 heures (20 000 heures pour les lampes nomades à piles), les LED émettent de 12 à 70 lumens/ watt. Si la technologie reste un peu plus chère, elle permet de fonctionner à très basse tension.
Tableau récapitulatif

Type d'ampoule

Fluocompacte

Classique

Halogène

Puissance absorbée

20 w

100 W

300 W

Production lumineuse (lumens) :

1200 lm

1 ioo lm

4 200 lm

Consommation/an en kWh (3 heures/jour) :

22 kWh

109 kWh

328 kWh

Prix d'achat moyen :

8 €

1 €

8 €

Dépense annuelle :

2,50 €

12 €

35

Durée de vie :

5 000 h

1 000 h

2 000 h



Tableau d'équivalence

Ampoule classique

Lampe basse consommation

40 W

9 W

60 w

11 w

75 W

15 w

100 W

20 W



Info verte Les ampoules halogènes sont une forme de lampes à incandescence, comme les lampes classiques. Légèrement plus performantes, elles sont beaucoup plus puissantes et chauffent beaucoup plus. À éviter.

mercredi 28 décembre 2011

Bien orienter les pièces de ma maison

Le microclimat
Un quartier, c’est d’abord un environnement. La disposition des bâtiments et de la végétation crée des zones où il est agréable de vivre, ainsi que des zones ou au contraire tous les désagréments liés au bruit, au vent et au soleil sont amplifiés.

Une bonne piste pour savoir quelle peut être la forme la mieux adaptée consiste à regarder l’agencement des constructions anciennes des villa­ges. Les petits villages, avec l’aide du temps, ont sélectionné les formes qui permettaient de vivre au mieux avec le soleil et le vent, tout en assu­rant une proximité au sein du village compatible avec les besoins des piétons.

Si la manière de les appliquer dépend de la région, les règles restent universelles.
►Un bâtiment élevé au sud prive du soleil d’hiver.
►Un bâtiment à l’ouest protège contre le soleil rasant des soirs d’été.
►Des bâtiments accolés ont une meilleure compacité que lorsqu’ils sont séparés.
►Pour protéger du vent, la meilleure solution correspond à de grands arbres ou des bâtiments pour créer une barrière uniforme, et des haies pour couper les vents rasants.

D’une manière générale, dans le nord de la France, il est préférable de séparer les bâtiments pour qu’ils captent un maximum de soleil. Dans le sud de la France, il est recommandé de les accoler pour qu’ils se protè­gent mutuellement du soleil et s’octroient une meilleure compacité.

La chaleur du soleil
Le soleil nous fournit gratuitement son énergie. L’objectif premier de l’architecture bioclimatique est de capter cette énergie en hiver lorsque la température est fraîche, et au contraire de s’en protéger en été.
■ Toutes les orientations ne se valent pas
La façade sud reçoit le plus d’énergie en hiver, alors qu’en été lorsque le soleil de midi est haut dans le ciel elle en reçoit relativement peu, et peut même être protégée par une simple casquette.
Les façades est et ouest reçoivent beaucoup d’énergie en été. Des fenê­tres sur ces faces devront être protégées idéalement par des protections mobiles. Ceci est surtout vrai à l’ouest où les apports solaires corres­pondent avec les fortes chaleurs de fin d’après-midi.

Je choisis mon orientation
Par une bonne disposition des pièces et une bonne orientation des faça­des, vous pouvez diviser par dix vos dépenses de chauffage et climati­sation. Il est donc impératif que le problème soit traité dès les premières phases d’esquisses à l’occasion d’une construction ou d’une extension.

Les mouvements du soleil suivent des règles géométriques qui doivent être recoupées avec les données météorologiques du site et la perfor­mance de l’enveloppe pour déterminer les besoins d’énergie de chaque heure, de chaque jour de l’année.
Le calcul complexe qui en découle ne peut être réalisé que par des logi­ciels spécialisés de simulation thermique permettant de réaliser une étude thermique poussée.
Le recours à ce type d’étude est sans doute l’investissement le plus rentable qui puisse être fait dans le cadre d’une construction.

■ Les ombres portées
L’environnement d’un bâtiment crée des ombres. Elles peuvent appor­ter de la fraîcheur en été, en particulier si ces ombres sont portées sur la façade ouest pendant l’après-midi.
Mais ces ombres si elles privent le bâtiment de son soleil d’hiver, en étant portées sur le sud à midi, peuvent avoir des effets négatifs sur la facture de chauffage en hiver.

La lumière
La lumière du soleil se décompose en deux parties, la lumière directe et la lumière diffuse. Celle-ci a été réfléchie par le sol par les constructions ou par les nuages avant de pénétrer dans votre intérieur.
La lumière directe, elle, est source d’inconfort.
La proportion de lumière diffuse et directe varie en fonction de l’orien­tation des fenêtres et des heures du jour.

Peu de Français ont les moyens de disposer de pièces différentes en fonction des moments de la journée, le mieux reste donc de disposer de pièces bien éclairées tout au long de la journée.
►Au sud, l’essentiel de la lumière est disponible. En été un brise-soleil peut facilement suffire alors qu’en hiver les rayons directs péné­treront davantage.
►À l’est et à l’ouest en l’absence de masques lointains, la lumière directe sera prépondérante, le matin à l’est et l’après-midi à l’ouest.
►Au nord, seule la composante diffuse est disponible. C’est pourquoi les fenêtres dans les salles de classe regardent souvent vers le nord.
►À la verticale, les puits de lumière ou les verrières permettent de capter essentiellement la lumière diffuse. En été, quand le soleil est au plus haut, des protections sont à prévoir.

En pratique
La meilleure des dispositions correspond à un logement traversant orienté nord-sud.
Si de grandes ouvertures permettent un maximum de lumière, un bon compromis avec l'isolation doit être trouvé.

■Les « puits de lumière »

Le toit est la paroi qui reçoit le plus de lumière. Il est intéressant d’en capter une partie pour avoir la lumière naturelle, même loin des fenê­tres.
Un puits de lumière muni ou pas d’une verrière est la solution la plus répandue.
Il existe également une solution basée sur un tube à la paroi intérieure réfléchissante qui permet d’apporter la lumière du jour facilement depuis le toit en remplaçant simplement quelques tuiles. Excellent en rénovation.

Le choix des couleurs a une influence sur votre facture. Un revêtement foncé capte la chaleur. S’il est placé directement au soleil il se compor­tera comme un radiateur. Privilégiez les couleurs claires sur toutes les parois vouées à être touchées par les rayons du soleil à l’intérieur comme à l’extérieur. La carte postale des villages grecs traditionnels et leurs murs blancs en est la meilleure illustration.

Un carrelage réfléchissant placé sur une terrasse au sud amplifiera les rayons du soleil en été, la solution alors est de placer un store bannes ou un barnum pour éviter cet effet.
En général, les surfaces maçonnées sont plus réfléchissantes que les surfaces végétalisées.

J’optimise la disposition des pièces
Évidemment des paramètres locaux comme le vent ou la direction d’origine des pluies peuvent modifier ces orientations, mais ces quel­ques préceptes sont assez universels.

■ Vers le sud, véranda et pièces à vivre
Afin de profiter d’un maximum de lumière et de chaleur en hiver, le salon, la cuisine et toutes les pièces de vie doivent regarder vers le sud.
En été, elles doivent être protégées par des protections solaires comme des casquettes.
Une véranda non chauffée est un excellent ajout qui peut constituer une authentique solution de chauffage gratuit. En effet, la véranda combine les effets tampon et de serre. Son toit constitue une protection solaire en été pour la façade du bâtiment qu’elle abrite.
En hiver, les rayons du soleil rasants viennent chauffer la façade. La véranda se comporte comme une serre en concentrant les rayons du soleil : l’effet de serre peut aussi être très positif ! En l’absence de soleil elle est protégée par l’effet de tampon.
Le gain en termes de consommation peut atteindre 50 %.

■ Vers le nord, les espaces tampon
Ces espaces comprennent le garage, le hall, les escaliers, les placards. Ils ajoutent un complément d’isolation. Leur position peut dépendre d’autres particularités climatiques. Par exemple, dans les zones où un vent froid et désagréable vient du Nord-Ouest, c’est ce côté qu’ils devront protéger.
La compacité de l’ensemble du bâtiment est à privilégier. Cela assure qu’un maximum de surface de parois soit protégé.
Le gain peut atteindre 5 % sur votre facture de chauffage.

■ Vers l’ouest, j’évite les fenêtres
En été, le soleil rasant du soir pénètre par les fenêtres orientées à l’ouest et peut provoquer de l’inconfort. Une fenêtre peut cependant toujours être protégée par un masque solaire adéquat comme une haie.